A Anderlecht, le calendrier de ces dernières semaines était plutôt du genre chargé. Mais pas question d'utiliser cet argument pour excuser la piètre prestation collective d'hier soir, pas pour Olivier Deschacht en tout cas. Que dire donc?
Rien justement, ci ce n'est que les Anderlechtois ont réussi le casse de ce début de saison. "On peut invoquer le manque d'automatismes puisqu'on est obligé de changer d'équipe à chaque match en raison de blessures ou de suspension. Je n'ai qu'une seule chose positive à retenir : on s'est battu jusqu'à la dernière minute", déclarait Capi Oli dans la presse aujourd'hui.
"On a vraiment eu beaucoup de chance. C'est le plus grand hold-up de ma carrière ! Le Magritte volé aujourd'hui, c'était nous...", ironisait Deschacht.
Ariël Jacobs était bien conscient de la crise qu'a évité Anderlecht en gagnant de telle manière à Mouscron. "Vous trouvez que notre première mi-temps fut catastrophique ? Mais c'est une mi-temps qui a duré... 90 minutes. Le seul point positif de la soirée est qu'on rejoint la tête du classement. L'entrée au jeu de Lukaku a fait basculer le match."
A l'instar de son collègue rouche Laszlo Bölöni, Jacobs était très déçu de la prestation de ses hommes... qu'il a encore du mal à comprendre. "Hier et avant-hier, à l'entraînement, j'avais encore vu une équipe extrêmement motivée et enthousiaste, mais ce soir, plus rien ! Je me pose énormément de questions. Ai-je parlé à la mi-temps ? Non, j'ai crié !"
Extrafoot 25-09-09